"Personne ne devrait imposer à une femme ce qu'elle doit porter ou ne pas porter", a déclaré mardi la porte-parole du Bureau des droits de l'homme des Nations Unies, Marta Hurtado, aux journalistes à Genève.
Selon PressTV, la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castera, avait annoncé cette interdiction dimanche, estimant que le respect du code vestimentaire islamique pendant les Jeux équivalait à l'affichage de symboles religieux et au « prosélytisme ».
"Les restrictions sur l'expression des religions ou des convictions, telles que le choix vestimentaire, ne sont acceptables que dans des circonstances très spécifiques", a-t-elle affirmé, estimant qu'autoriser les athlètes musulmans à respecter le code vestimentaire équivalait à une "pratique discriminatoire".
La France a interdit le port du masque intégral en 2010.
En juin, le Conseil d'État du pays a confirmé l'interdiction faite aux footballeuses de porter le hijab.
Et le mois dernier, le ministre français de l'Éducation a déclaré que le pays allait interdire le port de l'abaya dans les écoles du pays - une simple robe ample portée par de nombreuses femmes à travers le monde musulman - invoquant une violation des "lois laïques" françaises.