C’est ce qui ressort de son allocution prononcée lors de sa rencontre avec une délégation de l'Union Internationale des Démocrates (UID/une organisation non gouvernementale européenne), présidée par Koksal Kus, au palais ottoman de Dolmabahçe à Istanbul, qui abrite les bureaux du Président turc.
Erdogan a souligné que les répercussions économiques de la pandémie de Covid-19 ont commencé à se faire ressentir avec le retour progressif à la vie normale, ajoutant que la récente crise ayant touché de plein fouet les stations-service et les magasins au Royaume-Uni, n'est qu'un exemple concret des perturbations des chaînes d'approvisionnement provoquées par la pandémie.
Et le chef de l’Etat turc d’ajouter, « Il est fort probable que d'autres pays connaîtront des problèmes similaires au fil du temps, mais à mesure que les difficultés économiques s’accroissent durant la période post Covid-19, l’islamophobie et la xénophobie se répandront davantage ».
Erdogan a expliqué que les statistiques sur les crimes haineux (en Europe) révèlent les proportions dangereuses de l’islamophobie et du sentiment anti-turc (turcophobie).
Il a souligné que le racisme culturel est un problème mondial qui affecte non seulement la Turquie et ses citoyens, mais aussi tous les étrangers et immigrés en Europe.
A noter que l'Union Internationale des Démocrates (UID) est une organisation de la société civile en Europe, dont le siège se situe dans la ville allemande de Cologne, et qui a des succursales dans plusieurs pays européens.
Le 21 mai 2018, l'Union des Démocrates Turcs Européens (UTED) a changé de nom pour devenir l’Union Internationale des Démocrates (UID).