Un professeur britannique expulsé de l'Université à cause de ses positions anti-israéliennes
"Le professeur David Miller n'est plus employé par l'Université de Bristol", a déclaré l'université dans un communiqué vendredi cité par PressTV.
Miller "n'a pas répondu aux normes de comportement que nous attendons de notre personnel", a-t-il ajouté brusquement.
Réfléchissant à cette décision, Electronic Intifada, un média en ligne, a qualifié Miller de « critique britannique de premier plan d'Israël et de son lobby », qui avait été la proie d'années de campagne de diffamation par le lobby israélien.
Une contre-campagne en ligne qui s'est battue en sa faveur a déclaré que la décision de l'université était "conçue pour faire froid dans le dos des universitaires du monde entier qui dénoncent le racisme sioniste".
Le sionisme est un courant bien connu du racisme qui est l'idéologie officielle du régime israélien et de ses partisans purs et durs. Armé du soutien politique et militaire occidental, le régime israélien utilise cette idéologie pour expulser les Palestiniens et d'autres de leurs patries à travers la région depuis des décennies.
La décision de l'université britannique est intervenue au milieu d'une campagne menée par l'Occident pour qualifier à tort tous les cas d'antisionisme d'antisémitisme. La France a déjà illégalisé l'antisionisme sous prétexte qu'il sert à s'opposer aux Juifs et à leur religion.
Plus de 300 universitaires et intellectuels, dont Noam Chomsky, l'universitaire et militant palestinien Sami al-Arian, et l'historien israélien dissident Ilan Pappe, ont signé une lettre ouverte pour sa défense.
